Comprendre ce qu’est la pédagogie active
La « main à la pâte » ou pédagogie active est le résultat du constat qu’à l’école primaire, nombreuses sont les lacunes de l’enseignement scientifique. C’est ainsi que trois académiciens français, Georges Charpak, Pierre Lena et Yves Quere mettent en place la méthode de la pédagogie active. Le but est de mettre l’enfant à contribution dans leur apprentissage des sciences afin qu’il puisse comprendre les principes et les utiliser à bon escient.
Les grandes lignes de la pédagogie active
La structure de l’enseignement sera définie en fonction des problèmes qui se posent suivant la discipline. Au lieu de recourir à la répétition, de nouvelles stratégies sont développées notamment l’analyse, l’élaboration, la synthèse et la déduction. Tout au long du processus, l’enfant sera emmené à prendre position à travers la stratégie de synthèse, en défendant cette position par des preuves. En effet, il faut noter que dans la pédagogie active, l’apprentissage tente de reproduire au mieux les situations proches de la réalité, afin de rendre concrets les principes abstraits à acquérir. Raison pour laquelle la preuve prend une place primordiale dans la réfutation.
Les objectifs de la pédagogie active
Depuis plusieurs décennies, nombreux sont les chercheurs qui accusent la pédagogie classique comme étant à l’origine des échecs que connaissent les étudiants et l’être humain en général.
Dans le cadre de la méthodologie active, le but de l’apprentissage est de développer les compétences de l’enfant, pour qu’il en ressorte de la créativité, de la collaboration et ainsi des résolutions des problèmes concrets de la vie. Il s’agit d’emmener l’enfant à participer pour que l’apprentissage soit orienté comme étant une « école de la vie » en général. Cela va permettre d’engager les étudiants dans le processus. Dans ce cas, l’étudiant ne serait plus un spectateur passif lors de son apprentissage, mais il sera mis au défi pour mettre en œuvre toutes ses performances. À l’issue de la formation, le but est de faire de l’étudiant un citoyen responsable, qui pourra mettre à la disposition de la société le savoir-faire acquis et développé lors de son parcours scolaire.